Permettez-moi de profiter de l'occasion pour vous dire, monsieur le ministre, que j'ai écouté avec beaucoup d'attention les réponses que vous avez données aux différents orateurs, et j'aurais aimé que vous vous attardiez sur quelques interrogations que j'ai formulées au nom de mes collègues du Nouveau Centre.
Ainsi vous avez souligné qu'il était essentiel de maintenir la présence des gendarmes en milieu rural. Cependant, j'aurais aimé un engagement très précis du Gouvernement sur ce point. Vous connaissez la situation, monsieur le ministre, et vous savez que les brigades territoriales ont consenti des efforts, qu'elles se sont réorganisées en communautés de brigades. Je pense qu'il aurait été important, à l'occasion de cette discussion générale, que le Gouvernement nous assure qu'il va poursuivre sa politique de maintien des gendarmeries en milieu rural.
Par ailleurs, je vous avais interrogé sur les bilans des GIR. Vous savez comment les citoyens perçoivent nos textes, et il ne faut pas donner l'impression que la grande criminalité n'est pas combattue avec la plus grande fermeté ; je parle des trafics de drogue, de l'immigration clandestine, des trafics en tous genres. Comme vous l'avez vous-même rappelé à la tribune, monsieur le ministre, vous avez mis en place des outils nouveaux et, tout récemment, une brigade rattachée au ministère de l'intérieur. Je crois qu'il s'agit là de questions primordiales.
J'en viens à l'amendement n° 31 déposé par mon collègue Jean-Christophe Lagarde.
Il a pour objectif d'éviter que les effectifs de police des commissariats se trouvent désorganisés, comme c'est souvent le cas actuellement, du fait de la non-concomitance entre les mutations et les sorties d'école de police. Vous le savez, certains postes restent vacants pendant plusieurs mois ; cela pourrait être évité.