Monsieur Raoult, nous vivons cette caricature tous les jours en Seine-Saint-Denis, vous le savez parfaitement.
Les violences physiques contre les personnes augmentent. La délinquance des mineurs s'accroît : + 52,6 % de mineurs ont été mis en cause pour violences.
Monsieur le ministre, nous avons peut-être besoin de certaines de vos nouvelles dispositions législatives, même si je n'en perçois pas la pertinence par rapport à ce que nous connaissons sur le terrain. Mais nous avons surtout besoin d'effectifs en situation de faire un travail de police en Seine-Saint-Denis. Lorsque nous avons étudié le projet de budget en commission élargie, Claude Bartolone et un certain nombre de parlementaires de ce département vous ont demandé les effectifs des commissariats et ceux des circonscriptions de police, pas seulement pour le département de Seine-Saint-Denis, mais pour tout le territoire, afin de vérifier que la répartition est faite en tenant compte de la délinquance réelle. Vous avez répondu que les parlementaires n'avaient pas à fixer le nombre de policiers par circonscription, mais que ce rôle incombait à l'exécutif. Mais notre travail de parlementaires est de contrôler votre action en tant que ministre de l'intérieur. Je le répète, nous souhaitons savoir combien d'effectifs de police il y a par circonscription de police. C'est bien le moinse que les parlementaires et la représentation nationale doivent savoir.