Des policiers, des pompiers essuient des tirs d'armes à feu. Des policiers sont exfiltrés du territoire où ils travaillaient parce qu'on ne peut plus les protéger.
Nous pourrions, hélas !, multiplier les exemples et citer les événements qui se sont déroulés cet après-midi à Aulnay-sous-Bois : une agence bancaire a été attaquée à l'explosif, un employé de banque est blessé et les policiers se sont fait tirer dessus à la Kalachnikov.
Quel bilan pour l'équipe aux responsabilités, qui avait fait de la sécurité son atout maître, la pierre angulaire de sa politique, comme l'a rappelé ici même le Premier ministre lors de son récent discours de politique générale !
Une chose est de parler de sécurité, de se faire applaudir dans les meetings, une autre est de montrer son efficacité en responsabilité.
Quand je pense à tout ce que la gauche a entendu sur sa prétendue incapacité à être lucide, sur sa prétendue incompétence ! Quand je pense à tout ce que l'opposition a entendu alors que, depuis des mois et des années, elle dénonce ici sans relâche les effets dramatiques de votre politique ! Nous l'avons fait parce que nous avons les yeux ouverts sur la montée de la violence. Nous dénonçons l'abandon du terrain, les dégâts de la politique du chiffre, le manque de moyens qui frappe la police et la gendarmerie.
Au nom de l'opposition, je le dis : en politique, la vérité est dans les faits, dans les résultats. La vérité d'une politique est dans les actes et non pas dans les paroles. La vérité est que cette majorité sait exploiter l'insécurité, mais elle ne sait pas la résoudre et son bilan est pitoyable. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Oui, le bilan est pitoyable.