Troisième pilier : la modernisation de nos dispositifs de sécurité.
La LOPPSI prévoit de renforcer les moyens de lutte contre la cybercriminalité et d'adapter les forces de sécurité aux nouvelles technologies, que ce soit au niveau de la lutte contre la pédopornographie, de l'utilisation de fichiers d'antécédents et d'analyse sérielle ou encore de la vidéoprotection. Ces différentes avancées seront renforcées par un accroissement majeur du recours à la police technique et scientifique. En 2002, le fichier national des empreintes génétiques en comptait 2 000 ; il en compte aujourd'hui deux millions ! L'écart qui sépare ces deux chiffres est à rapprocher de l'augmentation de l'efficacité de nos forces de l'ordre et de l'accroissement des taux d'élucidation. Ceux-ci atteignaient en moyenne à peine 25 % en 2002, lorsque vous avez quitté le pouvoir, mes chers collègues de l'opposition,…