La vidéosurveillance permet d'agir également par anticipation. Lorsqu'une vigilance active est exercée, il est possible d'intervenir avant que le délit soit commis. Nous en avons eu des exemples au début de l'été, dans le cas de déplacements de bandes, qui ont pu être interrompus grâce à l'anticipation de la vidéo.
La vidéosurveillance permet enfin d'agir sur la répression, grâce à l'exploitation par la justice des images enregistrées pour identifier les auteurs de délits.
L'objectif est de 60 000 caméras d'ici à 2012, et 37 000 seront installées de manière opérationnelle à la fin de cette année, c'est-à-dire 17 000 de plus qu'en 2007. Sur cette lancée, nous espérons financer 9 000 caméras supplémentaires.
Je pense également aux logiciels de rapprochement judiciaire. Il serait aberrant de priver nos enquêteurs de ces outils modernes permettant de croiser de manière simple et efficace des données qu'ils détiennent déjà légalement dans le cadre des procédures judiciaires.