Cet amendement a pour objectif de mettre en cohérence les prévisions avec les arbitrages budgétaires. Je précise, en réponse au « Ah ! » que nous venons d'entendre, que l'ajustement des ressources de la politique de sécurité porte sur 345 millions d'euros, soit moins de 1 % des crédits initialement prévus.
C'est également la raison pour laquelle je vous propose de renforcer notre arsenal législatif contre la délinquance en le faisant progresser dans quatre directions.
Il s'agit tout d'abord de nous doter de davantage d'outils opérationnels. Cela passe en premier lieu par la poursuite du déploiement de la vidéoprotection. Je n'en démords pas, et la dernière enquête de l'inspection générale de l'administration le démontre très clairement : cela permet d'agir à trois niveaux.
Cela permet d'agir d'abord sur la dissuasion : un voyou qui se sait filmé réfléchit un peu plus avant de passer à l'acte.