…le statu quo n'est plus du tout possible. Les grandes enseignes, ne voulant pas tomber sous le coup d'une amende ou d'une astreinte, ferment ce jour-là : ainsi, même si certains salariés ont envie ou besoin de travailler, ils sont obligés de rester chez eux le dimanche. Or l'amendement sénatorial, approuvé par le Gouvernement, validé en commission mixte paritaire et qui sera soumis demain à l'Assemblée nationale et au Sénat, devrait permettre d'éviter une telle situation qui se traduirait par une baisse de pouvoir d'achat pour les salariés concernés, sans préempter le débat sur le travail dominical, qui se déroulera forcément, en toute transparence, dans cette assemblée.
Bref, lorsque nous avons à traiter de certains sujets qui ne sont pas les plus faciles du monde, au lieu de penser qu'il vaut mieux s'en tenir au statu quo et ne rien faire dans une société qui bouge, nous voulons montrer que l'on peut avancer en posant clairement le débat et en apportant suffisamment de garanties.