Ce sujet intéresse tout le monde et mérite un débat serein. Sur un tel dossier, il faut une concertation avec les parlementaires. Je n'ignore pas qu'un groupe de travail se réunit à l'Assemblée nationale pour examiner cette question et j'espère qu'il continuera d'oeuvrer. Vous avez l'intention ou l'envie de déposer une proposition de loi : en la matière, les initiatives parlementaires seront importantes. Mais il faut aussi une concertation avec les partenaires sociaux.
Je veux jouer cartes sur table : je n'énumérerai pas les grandes lignes d'un futur texte sur le sujet, mais évoquerai les principes qui l'inspireront. J'en ai déjà parlé dans les médias, mais je voudrais y revenir devant les parlementaires.
Premier principe : le dimanche n'est pas un jour comme les autres. Certes, il y a des données économiques, mais les données sociologiques – dont certaines tiennent à la cohésion de la cellule familiale – sont également importantes. Cela ne nous empêche pas de considérer que le statu quo n'est certainement pas la meilleure des solutions.
Deuxième principe : la concertation est indispensable.
Troisième principe : il faut savoir si nous sommes capables de mettre en place un droit au refus du salarié. Il y en a que cela intéresse de travailler le dimanche : les uns tous les dimanches, les autres seulement certains dimanches, et d'autres encore pendant une période donnée.