Je me félicite qu'un effort financier soit consenti. Mais cette somme de 37 millions, dont seulement 7 millions provenant de l'État, ne couvre qu'à peine le quart du besoin de recapitalisation d'Adoma : cela ne permettra pas de régler le problème à moyen et long termes.
Force est également de constater que tout cela est cohérent avec les évolutions récentes : réduction drastique du budget du logement pour 2011, ponction sur les bailleurs sociaux. Dans un pays où 1,3 million de personnes attendent un logement social, dont 400 000 en Île-de-France, une telle attitude paraît irresponsable, d'autant que les politiques d'austérité liées à la crise vont accentuer dans les prochains mois la demande de logements.