Merci, madame la secrétaire d'État. Je comprends naturellement la difficulté à laquelle vous êtes confrontée : vous répondez au nom du ministre de l'intérieur, qui n'a pu être présent, à propos d'un dossier dans lequel je suis souvent intervenu.
J'ai activement participé au comité de pilotage que vous avez cité, donc aux études qui ont été réalisées. En effet, des solutions partielles ont déjà été évoquées. Je suis conscient des problèmes qui se posent, en termes de calendrier, mais aussi de coûts.
Mais il est un point extrêmement important à mes yeux, sur lequel je compte revenir à plusieurs reprises : il faut absolument donner un aperçu de ce que nous allons faire de cette bâtisse et de ce site, et qui doit être parfaitement conforme à son histoire. On ne peut pas y faire n'importe quoi.
J'ai assisté sur place, comme beaucoup d'autres, à l'émouvante cérémonie au cours de laquelle on a amené les couleurs au départ des gendarmes. Je ne rêve que d'une chose : qu'on fasse un jour flotter à nouveau le drapeau sur cet ensemble. À cette fin, et même si les calendriers diffèrent, nous devons absolument nous donner des perspectives – dans le respect, naturellement, des nécessités budgétaires, que je comprends également.
Pour ces raisons, si une mission complémentaire chargée d'évaluer directement les coûts est constituée, je souhaite être étroitement associé à ses travaux. Vous connaissez l'intérêt que je porte à ce sujet.