J'ai apprécié l'osmose qui s'est faite au sein de la mission et qui se traduit dans nos débats d'aujourd'hui. La priorité redonnée à l'enfant doit être celle de la société.
Chacun prend conscience du rôle que nous avons à jouer, depuis les collectivités locales, en terme de transports, d'implantation des écoles dans les communes, jusqu'aux parents responsables de la bonne scolarisation de leurs enfants et aux enseignants qui doivent prendre conscience que l'enfant sera d'autant mieux à l'école qu'il prendra plaisir à sa scolarité. Les programmes comme les méthodes d'enseignement doivent évoluer en conséquence. Les bâtiments eux-mêmes doivent être repensés et suivre l'évolution de l'école et des enfants, pour être considérés comme des lieux d'apprentissage, bien sûr, mais aussi comme des lieux de vie où l'on a plaisir à se retrouver.
L'alimentation et le sport sont aussi à prendre en compte lorsque l'on étudie les rythmes scolaires. Je regrette qu'un de nos collègues n'ait évoqué que des questions de financements et de moyens.