Ce rapport nous montre que les problèmes sont nombreux et qu'il n'y a pas de remède miracle. Cependant, au cours des auditions, nous avons vu qu'il y avait des constantes, et je souhaiterais insister ici sur le sens que l'on doit donner à l'école et notamment sur l'intérêt, le désir et le plaisir que les enfants comme les enseignants doivent pouvoir retrouver. La modulation des rythmes d'acquisition à l'intérieur du temps scolaire est impérative. À cet égard, M. Philippe Meirieu a bien montré qu'il est absolument nécessaire de ménager des temps de silence dans l'enseignement, à côté des temps de parole, pour que les élèves intègrent mieux les savoirs.
S'il est évidemment nécessaire de revoir à la fois les rythmes de la journée, de la semaine et de l'année scolaires, il convient de concentrer la réflexion sur la journée et la semaine dans le primaire et sur la semaine et l'année scolaires dans le secondaire en raison des examens de fin d'année.
Il importe également de repenser la place de l'aide personnalisée en fonction des cycles pour éviter les redoublements tout à fait nocifs et nous acheminer vers une « orientation positive » et non plus par défaut, étant précisé que toutes ces réformes doivent se faire à moyens constants.