Monsieur le ministre chargé de la coopération, la France entretient avec la Côte-d'Ivoire d'anciennes et fraternelles relations. Plus de 15 000 de nos compatriotes ont choisi d'y mener leur vie professionnelle et familiale. Ces dernières années, la démocratie ivoirienne a connu des crises sporadiques qui les ont mis en danger. Après avoir été évacués, ils sont revenus dans ce pays qu'ils aiment et qui le leur rend bien. Il faut rendre hommage à nos militaires et aux Casques bleus de l'ONU qui assurent leur sécurité, parfois au péril de leur vie.
Depuis les dernières élections présidentielles, des troubles se développent à nouveau. La situation est confuse : deux présidents, deux premiers ministres et bientôt deux gouvernements. Cette situation risque à tout moment de dégénérer. Il y a déjà eu des victimes.
À Abidjan, nos compatriotes sont inquiets, ils limitent leurs sorties, des enfants ne vont plus à l'école. Ce matin, M. l'ambassadeur a reçu leurs représentants et ceux des entreprises pour faire le point de la situation.
Monsieur le ministre, quelles mesures avez-vous prises pour rassurer ces Français de l'étranger et garantir leur sécurité ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)