Ce que j'ai dit sur les médecins portait sur la situation il y a quinze ans. Cela a changé aujourd'hui. Il faut précisément faire prendre conscience que la régulation des flux migratoires est dans l'intérêt même des pays d'origine qui pâtissent d'une fuite des cerveaux. Entre parenthèse, j'indique que, par effet de vases communicants, les Camerounais qui ne viennent plus en France émigrent au Québec. La coopération franco-camerounaise est très forte. Je souligne aussi le très fort intérêt du Cameroun, au plus niveau, sur cet accord qui a été négocié sur des bases différentes des autres accords du même type et traduit l'excellence de la relation de partenariat entre nos deux pays.