Nous sommes un certain nombre à nous être prononcés publiquement, à l'instar du ministre des affaires étrangères et européennes, contre l'expulsion parfaitement anormale que vous avez subie. Certains médias ont d'ailleurs rendu compte de nos protestations.
Je vous répondrai ultérieurement au sujet du débat que vous souhaitez voir organisé lorsque le Bureau de notre commission donnera son avis, mi décembre, sur la création d'un groupe d'étude sur le Sahara occidental qu'il appartient in fine au Bureau de notre Assemblée d'autoriser ou non. A titre personnel, compte tenu de l'évolution de la situation sur le terrain avec le démantèlement du Camp de El-Ayoun et du vote intervenu au Parlement européen, il y a peu, je serai favorable à la création d'un groupe d'études. L'Assemblée nationale ne peut pas rester inactive sur ce dossier.