Vous faites de l'équité, notamment sociale, l'une des trois grandes exigences à prendre en compte. En tant qu'élu rural, j'ajouterai l'équité territoriale. Certains freins pénalisent encore la ruralité : la réglementation est souvent inadaptée, car trop uniformément appliquée sur le territoire national.
Votre rapport accorde, à juste titre, une grande place à l'éducation et en particulier à la stimulation des enfants dès le plus jeune âge : vous rappelez l'importance du temps préscolaire. Or, le fonctionnement des crèches demeure très difficile dans les zones rurales. Un rapport vient de démontrer que les enfants des territoires ruraux ne bénéficient pas des mêmes chances que ceux des territoires urbains. Le coût des crèches est, en effet, difficile à assumer en milieu rural, et le personnel qualifié est extrêmement rare. Mais il n'y a pas que le problème des crèches : on pourrait citer de nombreux autres exemples dans le domaine économique et social.
Vous estimez que la résolution des ces difficultés est plus une question de doctrine que de moyens disponibles. Que proposez-vous concrètement pour lever les contraintes pesant sur le monde rural du fait de sa faiblesse démographique ?