Monsieur Attali, je partage totalement l'affirmation du rapport selon laquelle il est nécessaire de remettre en cause plusieurs niches fiscales. Toutefois, au vue d'une discussion que nous avons eue sur ce sujet au sein du groupe UMP, j'ai osé dire qu'il y avait des « niches vertueuses », celles qui visent à créer de l'emploi ou de la valeur ajoutée.
Or, votre rapport paraît vouloir remettre en cause au moins partiellement le crédit impôt-recherche : ne conviendrait-il pas au contraire de maintenir l'effort en la matière du fait qu'il contribue au maintien de la présence d'entreprises en France et concourt à l'effort de recherche ? Telle est ma seule interrogation avant de vous donner la parole.