Ma question s'adresse à M. le ministre d'État, ministre de la défense et des anciens combattants.
Les vendredi 19 et samedi 20 novembre derniers, s'est tenu le sommet de l'OTAN. Plusieurs sujets lourds y ont été évoqués, et tout d'abord le nouveau concept stratégique. Il doit bien sûr tenir compte de l'expérience afghane, mais nous devrons aussi veiller à ce que le nouveau format ne conduise pas à une Europe « tigre de papier », selon les termes du secrétaire général, M. Rasmussen.
Ensuite, la défense anti-missile : elle ne peut être que complémentaire de la dissuasion nucléaire, à laquelle nous participons très activement. Le bouclier anti-missiles a aussi pour corollaire nécessaire une coopération approfondie avec la Russie.
Enfin, les nouveaux partenariats avec des pays comme l'Australie ou le Japon ont aussi été abordés.
Pouvez-vous nous dire ici, monsieur le ministre, quels sont les premiers résultats de ce sommet, et, plus largement, quels sont aujourd'hui, plusieurs mois après notre retour dans le commandement intégré de l'OTAN, le rôle et la place de notre pays dans cette organisation ? (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)