Nous le devons à Camus, qui, en démissionnant de Combat en 1947, après le rachat du journal par un homme d'affaires, pouvait dire : « Nous étions désarmés, puisque nous étions honnêtes. Cette presse que nous voulions digne et fière, elle est aujourd'hui la honte de ce malheureux pays. »
Madame la présidente, monsieur le ministre, mesdames et messieurs les députés, les journalistes et la presse sont les ultimes sentinelles de la démocratie. Sans eux, la régression démocratique nous guette. Au-delà de nos différences partisanes, votons cette loi comme une promesse de liberté. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)