C'est méconnaître complètement le fonctionnement des collectivités territoriales et le rôle des élus, dont la mission, quand ils sont porteurs d'un dossier, est justement de faire en sorte que celui-ci bénéficie d'un maximum de soutiens.
De plus, réduire de moitié le nombre des élus locaux relève davantage de la méfiance que de la confiance à l'égard des contre-pouvoirs que représentent aujourd'hui les conseillers régionaux et les conseillers généraux. Réduire le nombre de ces élus, c'est aussi prendre le risque qu'ils soient moins présents sur les territoires et donc moins à l'écoute des préoccupations exprimées par nos concitoyens.
Quand un gouvernement supprime des élus, je m'interroge sur sa volonté réelle de défendre la République et les institutions.