Madame la députée Henriette Martinez, j'ai évidemment lu avec beaucoup d'attention le rapport de Mme Versini. Je partage un certain nombre de ses constats et un certain nombre de ses propositions.
Cependant, il n'est sans doute pas inutile de rappeler que le nombre d'enfants pauvres a baissé d'un tiers dans notre pays au cours des cinq dernières années, pour atteindre son taux le plus bas depuis 2004, preuve que la politique menée par le Gouvernement, en particulier par Nadine Morano, porte ses fruits.
Bien entendu, il nous faut aller plus loin, car la situation d'un enfant pauvre est toujours intolérable. Nous irons plus loin, avec Benoist Apparu, sur le logement social. On construisait 38 000 logements sociaux en 2000 sous le gouvernement de Lionel Jospin, on en a construit 120 000 en 2010 et on en construira 120 000 en 2011 ! (Protestations sur les bancs du groupe SRC. – Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Nous irons également plus loin en matière de santé, même s'il me faut rappeler que le souhait de Mme Versini est déjà satisfait avec la création d'un plan « Santé des jeunes », mais aussi avec l'augmentation de l'aide à la complémentaire santé et le plan de lutte contre l'obésité, marqueur social important chez les personnes en situation de précarité.
Le maintien des prestations est total : 100 milliards sont alloués à la politique familiale, soit 5,1 % du PIB, ce qui place la France en tête de tous les pays du monde dans ce domaine.
Rappelons enfin le développement de modes de garde alternatifs, comme les maisons d'assistants maternels voulues par Nadine Morano, qui permettent d'accueillir des enfants à des horaires atypiques.
Je vais continuer cette politique en l'amplifiant, car elle permet à notre pays d'être le plus performant en matière de prise en charge de la pauvreté. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)