Monsieur le député Bernard Depierre, l'incendie qui a frappé le foyer Sonacotra-Adoma, dans le quartier de Fontaine-d'Ouche à Dijon, dimanche, a effectivement tourné au drame : sept victimes et soixante et une personnes sont toujours hospitalisées dont quatorze dans un état grave et huit dans un état critique.
Je me suis immédiatement rendu sur place. Je vous y ai naturellement retrouvé, ainsi que le président François Sauvadet, des élus et le premier adjoint au maire de Dijon. Cet incendie aurait pu être plus dramatique encore sans la très grande réactivité des 90 pompiers présents sur le site avec la police en moins de neuf minutes, sans la réactivité des services de l'État. Vous avez eu raison de féliciter le préfet de Lavernée, comme je l'ai fait moi aussi. Il a immédiatement mis en place les plans rouge et blanc. Sans la réactivité encore des services de François Rebsamen, le maire de Dijon, qui ont organisé l'accueil et, en partenariat avec l'État, le relogement des victimes.
Nous devons à présent déterminer l'origine de cet incendie pour savoir s'il s'agit d'un incendie criminel. J'indique à cet égard que la police technique et scientifique de Lyon, sous l'autorité du parquet, examine un certain nombre d'éléments précis. Ce matin, à midi, a été interpellée une personne qui se trouvait dans un hôpital psychiatrique depuis dimanche soir. Il faudra naturellement procéder à des vérifications s'agissant de son éventuelle responsabilité. Il faut examiner aussi s'il convient de prévoir une évolution des normes. Cela se fera, si c'est nécessaire, en étroite liaison avec le secrétaire d'État au logement, Benoist Apparu.
Soyez donc assuré de notre détermination à faire toute la lumière sur l'origine de cet incendie, les responsabilités en cause et l'éventuelle évolution des normes de construction. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)