Tout d'abord, parce que c'est un engagement européen, que nous avons pris ensemble. Ensuite, parce que c'est une nécessité pour assurer la crédibilité de la France aux côtés de l'Allemagne, au moment où nous voulons montrer la voie d'une Europe qui souhaite faire entendre sa spécificité dans le débat de la mondialisation. Enfin, parce que la lutte contre les déficits est nécessaire pour relancer la croissance. Nous bénéficions actuellement des taux d'intérêt les plus bas de notre histoire récente. Or, c'est grâce à ces taux d'intérêt bas, qui reposent sur la confiance qu'ont les investisseurs dans l'économie française, que nous pouvons financer notre dette et continuer à investir, en particulier dans le domaine de l'université, de la recherche et de l'innovation, grâce au programme d'investissements d'avenir.
S'agissant de la solidarité, vous avez bien voulu évoquer à plusieurs reprises la grande question de la dépendance. Je vous indique que, conformément aux engagements que le Président de la République a pris, nous allons ouvrir – et ce sera la responsabilité de Mme Roselyne Bachelot – le grand chantier de la dépendance, afin de trouver les moyens, notamment financiers, d'assurer une fin de vie décente à l'ensemble de nos concitoyens.