…mais vous ne pouvez pas dire n'importe quoi en toutes circonstances et faire passer des vessies pour des lanternes en mentant aux gens. Écartons ce débat ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Quant à la solution alternative proposée par le rapporteur général, auquel me lient une longue histoire parlementaire, un profond respect et quelques mois de travail intense pour atteindre ensemble les objectifs utiles à notre pays, je ne peux qu'être en désaccord, car la proposition du Gouvernement représente justement un message équilibré : nous ne touchons pas au crédit d'impôt, nous épargnons les publics les plus fragiles, et nous atteignons l'objectif budgétaire.
Nous avons besoin de travailler sur le volet dépenses du budget, et nous sommes obligés, vous le savez, d'aller un peu au-delà. Avec le rabot, nous prendrions unilatéralement le risque de nous éloigner d'un des éléments du message du Gouvernement sur ce point, et d'affecter les publics fragiles. C'est pourquoi, si l'idée du rabot est très pertinente pour beaucoup de secteurs, dans lesquels le Gouvernement y a d'ailleurs recouru, ce n'est pas le cas ici, car notre volonté de protection des plus fragiles en serait affaiblie, sans que cela permette pour autant d'atteindre l'objectif d'économies recherché.
Tel est notre désaccord, somme toute minime, mais je souhaite naturellement que le Gouvernement soit suivi sur ce point important.