Mme la rapporteure a parfaitement défini les choses. Le Gouvernement apporte déjà les éléments de réponse aux questions que vous vous posez : tout se trouve dans les documents budgétaires, auxquels il faut savoir consacrer un peu de temps.
Chantal Brunel a eu raison de souligner que nous avons augmenté, au moment de la crise, le taux d'accompagnement de l'État, c'est-à-dire l'effort consenti par le contribuable en faveur des publics les plus fragiles, qui doivent bénéficier de contrats accompagnés. La crise a frappé de plein fouet l'économie mondiale et a eu des conséquences directes sur les bassins d'emploi de chacun de nos territoires. Il était par conséquent logique que l'État relève son taux d'accompagnement, qui a tout de même été porté à 90 % – comment ne pas reconnaître cette perfusion publique, ce geste politique de solidarité consenti pour un temps déterminé ?
Reste que chaque mission de ce budget s'inscrit dans la logique de réduction de 40 % d'un déficit qu'il s'agit de ramener à 6 % du PIB pour l'année prochaine.