Monsieur le ministre d'État, je vous ai interrogé il y a un an sur l'implantation de projets photovoltaïques sur les terres agricoles. Vous m'aviez répondu que vous y étiez opposé, exception faite des friches industrielles et des toitures.
Or, dans le Gard, on assiste à la multiplication de projets pharaoniques alors que le foncier agricole disparaît cinq fois plus vite que dans le reste de la France. C'est ainsi qu'un projet de parc photovoltaïque sur 800 hectares de terres agricoles a reçu le feu vert de la chambre d'agriculture le mois dernier : il représentera une vraie rente pour les trente agriculteurs concernés.
Êtes-vous toujours opposé à l'implantation de parcs photovoltaïques sur les terres agricoles ?
Ne faudrait-il pas réaliser des études d'impact touristique pour ce type d'installations dans des départements dont le patrimoine naturel est le principal atout touristique ?
Les risques d'inondation liés aux eaux de ruissellement étant réels dans de tels départements, les mécanismes de prévention et de gestion des risques d'inondation seront-ils vraiment pris en considération dans le cadre de tels projets ?