Monsieur le ministre d'État, la Guyane comporte deux zones. La zone intérieure, qui n'est pas interconnectée, dépend uniquement de l'énergie thermique pour une puissance de six mégawatts. Pour elle, le photovoltaïque serait la solution à la fois la plus écologique et la moins onéreuse. En ce qui concerne la zone littorale connectée au réseau, alors que l'énergie photovoltaïque ne représente à l'heure actuelle que 2 mégawatts, nous n'avions, au 30 juin, que 10 mégawatts en file d'attente.
Les objectifs du Grenelle de l'environnement en matière d'énergies renouvelables sont loin d'être réalisés en Guyane. Comment comptez-vous les atteindre avec la suppression de la défiscalisation sur le photovoltaïque ?
Je tiens à souligner que, selon EDF, la capacité d'accueil du réseau serait de l'ordre de cinquante-cinq mégawatts. De plus, les professionnels de la filière sont capables d'installer quarante mégawatts d'ici à 2020. Quelles mesures comptez-vous prendre pour développer le bouquet énergétique en Guyane, département qui ne possède pas de centrale nucléaire ?