L'enjeu de la filière bois est de taille. Le plus grand massif forestier français, celui des Landes de Gascogne, comptait un million d'hectares, en tout cas jusqu'à la tempête de 2009 puisque depuis, 80 % sont partis en brindilles. L'État a beaucoup donné, à répartir entre les différentes collectivités. Or, le massif forestier landais est en majorité propriété privée – heureusement d'ailleurs, car l'État ne pourrait assumer seul son entretien, très coûteux. En outre, après la tempête, les arbres restants ont été attaqués par des scolytes, petits scarabées qui se multiplient très vite et provoquent la mort des arbres. Le prix du bois a chuté, et les propriétaires se sentent aujourd'hui abandonnés. L'exemple des Landes est particulièrement parlant, mais n'oublions pas que plus de onze millions d'hectares sur l'ensemble du territoire national appartiennent à des propriétaires privés. Que comptez-vous faire en leur faveur, pour qu'ils ne cèdent pas au découragement ?