Merci, monsieur Viné, de votre exposé. Je suis moi aussi d'origine lorraine et fortement attachée la forêt. Vivant en Ile-de-France depuis quarante ans, je sais l'importance des forêts péri-urbaines, lieu de ressourcement psychique pour les onze millions de Franciliens. De nombreux habitants des Yvelines m'ont alertée sur les coupes à blanc effectuées sur de grandes parcelles, en particulier dans les forêts de Marly et de Rambouillet. Ils exigent un moratoire sur ces coupes et que les parcelles abattues soient replantées. Quel rôle voyez-vous pour les associations de protection de l'environnement ? Comment faire pour qu'elles soient mieux entendues par l'ONF ?
Pour ce qui est des équipes de l'Office, l'audit social qui est prévu est d'une extrême importance. On dénombre en effet un nombre important de suicides dans la profession. Il faut endiguer cette vague. Les agents demandent avec insistance une visibilité à long terme et une stabilité, qui ne pourront pas être obtenues sans les moyens financiers adéquats. Or, l'ONF ne peut trouver son équilibre économique dans la seule vente du bois, même si sur le plan écologique, on ne peut qu'être heureux d'une filière bois dynamique et efficace. Comment comptez-vous équilibrer le budget de l'ONF ? Enfin, le principe du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite s'appliquera-t-il aux 9 500 équivalents temps plein de l'ONF ?