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Intervention de Henri de Raincourt

Réunion du 10 novembre 2010 à 15h00
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2011 à 2014 projet de loi de finances pour 2011 — Engagements financiers de l'État

Henri de Raincourt, ministre chargé des relations avec le Parlement :

En conséquence, même si les amortissements, c'est-à-dire le remboursement de dettes anciennes, augmentent, les émissions de dette nouvelle à moyen et long terme diminueront de deux milliards d'euros ; l'appel net au marché se replie encore plus sensiblement, passant de 105 à 89 milliards d'euros.

Dans le même temps, la part de la dette levée à court terme diminue également, ce qui est une saine évolution, d'ailleurs soulignée par votre rapporteur spécial en commission.

Concernant les taux d'intérêt, nous bénéficions certes d'une conjoncture favorable sur les taux courts : ils s'établiraient à 1 % en 2011, ce qui allège la facture sur les bons du Trésor, mais ce n'est pas le seul fait notable. Dans un contexte de crise des dettes souveraines de certains membres de la zone euro, la France est restée dans le groupe des pays disposant du meilleur crédit auprès des investisseurs : elle a bénéficié de la fuite vers la qualité et les taux longs se sont fortement détendus. Ils ont baissé de 80 points de base entre le début de l'année et le mois de juillet, tandis que certains pays connaissent des taux supérieurs à 6 %.

C'est le signe que la stratégie du Gouvernement est crédible et perçue comme telle de l'extérieur, tout comme notre détermination à réduire les déficits, pour les faire passer de 7,7 % en 2010 à 6 % du PIB en 2011, et 2 % en 2014. Ces efforts sont le gage de la réduction future de notre endettement.

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