L'évolution de cette charge est largement héritée du passé, c'est-à-dire des déficits accumulés depuis des décennies – depuis 1976, la France n'a pas voté un budget en équilibre –, et plus récemment, de l'impact de la crise sur nos comptes publics. La stratégie de réduction des déficits menée par le Gouvernement vise à rompre avec ce passé et a bien évidemment pour but de permettre, à terme, une baisse de notre endettement et des charges qui en résultent.
Les efforts menés par le Gouvernement dans le cadre du budget 2011, qu'il s'agisse par exemple de la norme de dépense à zéro valeur hors dette et pensions sur l'État – et des économies importantes qu'elle suppose – ou dela réduction de dix milliards d'euros des dépenses fiscales et niches sociales, s'inscrivent dans cet objectif.
Au-delà de la seule progression des charges d'intérêt de la dette, je veux mentionner quelques exemples qui montrent que cette stratégie est payante.
Tout d'abord le besoin de financement se réduit de quarante milliards : c'est bien évidemment la conséquence de la réduction historique du déficit budgétaire.