Dans certaines régions ou dans certains départements, on constate une surconsommation de l'enveloppe. Les contrats aidés ont été victimes de leur succès, et des élus locaux, des associations, des chantiers d'insertion y ont eu recours principalement depuis l'été. Cela a abouti, sur le terrain, à des situations de tension. Pour y répondre, nous allons, au cours des deux derniers mois de l'année, accorder la priorité aux publics pour lesquels il est impératif que les renouvellements soient faits. Votre groupe a attiré notre attention sur ce sujet. Je pense d'abord aux ateliers et chantiers d'insertion, dans lesquels le parcours d'insertion ne doit être interrompu en aucun cas : 10 000 contrats y seront ainsi affectés, notamment pour assurer le renouvellement intégral de tous les contrats dans les chantiers d'insertion.
Je pense aussi – avec Luc Chatel – à l'accompagnement des élèves en situation de handicap, qui est assuré par les AVS : personne ne comprendrait qu'il y ait une interruption en la matière.