Je tiens au nom du groupe UMP à vous féliciter, monsieur le ministre. Dans un contexte difficile, vous avez réussi à élaborer un bon budget. L'augmentation des crédits de la mission « Sécurité » doit à votre implication personnelle dans les arbitrages. Elle nous autorise à penser que vos objectifs seront atteints.
Je tiens à souligner l'efficacité de votre politique. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : tous les indicateurs s'améliorent, même si les violences aux personnes demeurent une préoccupation. Leur progression s'observe dans tous les pays occidentaux, et dans le nôtre depuis une dizaine d'années ; son rythme vient cependant de se ralentir
Ce budget est parfaitement compatible avec les objectifs ambitieux de la LOPPSI – dont j'ai l'honneur d'être le rapporteur – et permettra que tous soient atteints. Il traduit les efforts de modernisation engagés dans l'organisation de nos forces de sécurité. Il permet de relever de nouveaux défis, la lutte contre les cambriolages, le trafic de stupéfiants, les violences à l'encontre des personnes âgées, la violence scolaire, la violence dans les transports ou dans les stades.
En dépit des arbitrages rendus nécessaires par la RGPP, les effectifs opérationnels sur le terrain sont aujourd'hui plus nombreux qu'auparavant, il faut s'en féliciter. Je salue également le progrès que représente l'accord historique que vous avez réussi à conclure avec la Chancellerie pour le transfèrement des prévenus et des détenus, qui déchargera policiers et gendarmes d'une tâche indue. Comment cet accord se traduira-t-il dans les faits dès les premiers mois de 2011 ?
Je soutiens votre proposition en matière de procurations de vote, que j'avais moi-même formulée en Commission des lois. Les explications que vous avez apportées, concernant notamment les procurations à domicile, devraient permettre de concilier l'ensemble des points de vue qui s'étaient exprimés en commission.
Je n'ai qu'une demande. Pourriez-vous dresser un bilan de la loi de 2009 qui a permis le rapprochement entre police et gendarmerie et qui, conjuguée à la mise en place de la police d'agglomération, porte aujourd'hui ses fruits ?
Le 04/08/2011 à 21:33, rouge (citoyen) a dit :
J ai entendu les propos de M. Ciotti sur F.I ce soir, cet homme est d'une pauvreté totale.
Il se permet de contrer un membre des forces de l'ordre sur la notion de collaborateur, en donnant une leçon de d'histoire, pour une personne de 45 ans c est limite.
Il invective le président de la LDH, cette LDH qui a permis de dénoncer l'affaire Dreyfus
Il donne des leçons de droit pénal, sur l'obligation; qui pèse sur chaque citoyen de dénoncer un délit, mais l' a t il quand ton attachée parlementaire s est fait passer pour une autre personne à la TV.
NON M. le député, je ne veux pas de vos miliciens et collaborateurs, car il ne s'agit pas là d'une notion de droit administratif, mais bien d'une pratique dont notre pays à souffer.
Laissez moi demander à mes voisins de surveiller ma maison quand je ne suis pas là, et aller aider vous amis UMP de la ville de Marseille qui laissent certains lieux publics sous là tutelle de bandes qui raquettent les usagers.
Le 20/07/2011 à 11:50, Justine (juriste) a dit :
M. Ciotti félicite le gouvernement pour l’efficacité de sa politique de sécurité. La Cour des comptes, quant à elle, pointe les progrès qui restent à faire. Citons quelques extraits de son récent rapport :
« le système de gestion par objectifs souffre du manque d’études permettant d’établir des relations de cause à effet (...) entre telle ou telle action des forces de sécurité et l’évolution d’une forme particulière de délinquance. Cette méconnaissance limite l’efficacité du seul « pilotage par les indicateurs » (...).
Le nombre des policiers affectés dans les services de sécurité publique sera revenu en 2011 à son niveau de 2002 (...).
Le recours croissant à la vidéosurveillance de la voie publique ne peut se substituer à l’action des forces de sécurité étatiques (...) Le déploiement et l’utilisation de ces dispositifs s’opèrent dans des conditions de régularité mal contrôlées par l’Etat et parfois en infraction à la loi. L’absence, en France, de toute évaluation rigoureuse de l’efficacité de la vidéosurveillance de la voie publique est une lacune dommageable, notamment au regard du montant des dépenses publiques engagées.
Rapport sur l’organisation et la gestion des forces de sécurité publique, juillet 2011, p. 153-154 http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RPT/Rapport_public_thematique-securite_publique.pdf
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