Grâce à l'action volontariste du Gouvernement et du Parlement, la France est désormais considérée comme une référence en matière environnementale. En organisant des « Grenelle » successifs, notre pays a favorisé la prise de conscience et le développement d'un certain nombre de réflexes, notamment au niveau des collectivités territoriales. Elle a également donné une impulsion à l'innovation au service d'une croissance respectueuse du développement durable. C'est dans ce contexte que l'objectif des « trois fois vingt » a été fixé : 20 % d'économies d'énergie, 20 % de gaz à effet de serre en moins, et 20 % d'énergies renouvelables.
Pour atteindre cet objectif, nous aurons besoin du soutien de toutes les filières. J'aimerais donc connaître votre avis, madame la ministre, sur deux filières en particulier, et d'abord sur celle des micro-centrales au fil de l'eau : les ressources disponibles dans ce domaine sont-elles évaluées ? Quel est leur poids ? Les aides sont-elles suffisantes pour que l'on parvienne à une exploitation maximale de cette ressource ? J'aimerais également revenir sur la gazéification des déchets, procédé dans lequel de nombreuses sociétés investissent beaucoup d'argent dans le monde entier : on avance dans le domaine de la recherche, mais aussi au plan opérationnel. Quel soutien peut-on apporter à ce procédé qui permet d'éliminer des déchets ménagers sans émettre des fumées potentiellement dangereuses pour la santé ? C'est une innovation qui permet de traiter intelligemment les déchets en produisant de l'énergie propre, et donc de nous rapprocher de l'objectif des « trois fois vingt ».