Le ministère consacre 5,2 millions d'euros à la protection des troupeaux contre les prédateurs, dépense qui contribue globalement à l'aide à l'agriculture. Par ailleurs, il indemnise les éleveurs qui ont subi des dommages, pour un total d'un million d'euros en 2011, dont 90 % concernent le loup et 10 % l'ours. Il affecte enfin 1,2 million d'euros au suivi et à l'animation du plan de communication, au suivi biologique et aux recherches, domaines qui ont trait principalement à l'ours. Globalement, l'enveloppe de 5,2 millions visant à la protection des troupeaux contribue aussi à soutenir le pastoralisme.
Bien que la question du loup soit posée de manière récurrente, celui-ci appartient comme l'ours aux espèces protégées par la convention de Berne, reprise dans la directive « Habitat », que la France ne souhaite pas remettre en cause. Elle a donc essayé d'améliorer les dispositions concernant les loups afin d'éviter les tensions qui résulteraient de prédations intenses, lesquelles sont en augmentation, tandis que la population des loups se stabilise. Nous soutenons aussi le pastoralisme, qui est déterminant pour maintenir des paysages ouverts et préserver la vie et la biodiversité dans la montagne.