Il s'agit, là encore, d'un bon amendement – ce sont décidément les seules bonnes surprises de ce débat budgétaire. J'observe d'ailleurs qu'il aurait été préférable d'examiner ces amendements en commission. Comme l'a souligné le rapporteur, il aurait été utile qu'ils puissent bénéficier des lumières notamment de la commission des finances.
Une aide de 200 000 euros sur trois ans, c'est déjà ça, mais c'est insuffisant quand on sait que TDF demande aux petites télévisions locales, en Guadeloupe – je parle de ce que je connais – quelque 110 000 euros d'après les informations qui m'ont été données, et que le meilleur tarif qui leur est fait est de 80 000 euros. Si on accorde 63 000 euros pour deux télévisions, cela fera à peu près 30 000 euros chacune. Il faudrait demander à cet opérateur, qui reste encore un peu public, me semble-t-il, de faire encore un petit effort.
Enfin, je me demande – je m'adresse à vous, monsieur le président, et au Gouvernement – comment la chaîne parlementaire peut boycotter les outre-mer et refuser de figurer dans le premier bouquet qui va arriver chez nous très bientôt. Je ne sais pas, monsieur le président, quels peuvent être vos pouvoirs dans la gestion ou dans la gouvernance de cette chaîne ; quoi qu'il en soit, je le dis devant la représentation nationale, il faut peser pour que, chez nous aussi, il soit possible de voir les débats parlementaires. Je voterai cet amendement.
(L'amendement n° 71 est adopté.)