Je vous en remercie, monsieur le président.
Je voudrais, avant le vote que nous allons émettre sur les crédits de cette mission, répondre au moins à un mot que j'ai entendu dans le discours de la ministre : à l'entendre, nous tiendrions presque tous un discours anxiogène qui serait de nature à alimenter les organisations telles que le LKP en Guadeloupe.
Même si l'on veut être agréable à une ministre, qui plus est originaire de mon territoire, on ne peut accepter d'entendre que nous serions les otages de telle ou telle organisation, ou des mouvements sociaux. Nous gardons ici notre liberté d'opinion et d'appréciation sur la politique qui est conduite. Or, disons-le très franchement : elle est mauvaise.
Même si l'on veut être agréable au Gouvernement et à la ministre, qui est originaire de nos territoires, on ne peut pas laisser dire que les discours tenus ici par les uns et les autres seraient de nature à alimenter la contestation sociale, pour ne pas dire à créer une situation insurrectionnelle. Je vous demande, madame la ministre, de mesurer les propos que vous tenez au sein de cet hémicycle.