S'agissant du logement social, comme l'a rappelé le rapporteur spécial, vous avez laissé démanteler le dispositif, en fragilisant la LBU par la défiscalisation, quoi que vous en ayez dit cet après-midi et quoi que vous en disiez tout à l'heure.
Vous laissez également inclure, madame la ministre, les outre-mer, notamment Mayotte et Wallis-et-Futuna, dans l'aide publique au développement, et vous ne semblez marquer un intérêt particulier ni pour la politique de l'Agence française de développement ni pour la manière dont elle remplit outre-mer les missions confiées à OSEO. En fait, vous vous accommodez du non-développement qui fait le bonheur des importateurs et des rentiers, et le malheur d'une production locale dont elle ruine le dynanisme.
Tout à l'heure, vous aurez tout loisir de nous répondre, et vous répondrez ce que vous voudrez à qui vous voudrez. Simplement, ceux qui vous écouteront de chez nous hocheront la tête, car vous avez vous-même démonétisé votre parole, madame la ministre. Vous avez transformé ce ministère en une maison du défaitisme, de la fatalité, de l'abdication.
Mes cinq minutes sont écoulées et, je l'avoue, c'est avec un certain plaisir que je mets un terme à ce dialogue de sourds. Il est effectivement extrêmement pénible de constater tous les jours que ce gouvernement ne sait rien de la vie des gens, en métropole comme dans les outremers. Pire, cette ignorance ne le tourmente même pas. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)