Au nom de ce principe fondamental, nous souhaitons avoir notre dû.
Néanmoins il faut que vous teniez compte de la situation économique et sociale dramatique dans laquelle se trouvent les outre-mer : trois fois plus de chômeurs et de faillites d'entreprises qu'en métropole ; un taux de réussite au bac très inférieur ; un taux de chômage des jeunes très inquiétant ; des zones d'éducation prioritaires qui augmentent d'une manière extrêmement préoccupante ; une prévalence des cancers plus élevée.
Tous les clignotants sont au rouge ; je pourrais égrener les chiffres. Telle est la réalité des outre-mer.
Si nous considérons qu'il est nécessaire de participer à l'effort de redressement national, nous pensons que cet effort doit être proportionnel à la capacité contributive de chaque population. C'est ce que je souhaite vraiment pour l'outre-mer, singulièrement pour notre pays martiniquais.
Je ne veux pas être entièrement négatif, car quelques mesures me semblent aller dans le bon sens.