Je salue le travail considérable effectué dans le cadre du schéma ainsi que son indéniable virage environnemental. Sur 25 % du territoire national relevant de la « loi montagne », des comités de massifs ont su conclure, notamment dans les Alpes, des conventions interrégionales de massifs identifiant de manière consensuelle des schémas de transport. Ces actions seront-elles prises en compte dans le SNIT ? Je rappelle que dans les zones de montagne, la population est de faible densité mais qu'elle connaît des variations saisonnières importantes. La prise en compte des zones touristiques y est difficile, alors que, dans des pays concurrents, les infrastructures de transport permettent d'amener les touristes en sites propres.
Où en est-on ensuite du projet de « tram-train » de Chamonix, dossier emblématique depuis plus de dix ans ? Vous êtes le ministre des remontées mécaniques : celles-ci - et c'est là une « bonne nouvelle » - ont réalisé un chiffre d'affaires de 1,2 milliard d'euros. Enfin, le Conseil national de la montagne dont je suis le Président réfléchit actuellement à l'adaptation des délégations de service public qui doivent évoluer, compte tenu de la nature et du montant des investissements.