La question ayant été abondamment abordée, tant en commission que dans les différentes interventions des rapporteurs, ma réponse sera extrêmement courte. J'ai dit l'augmentation très forte de la demande globale adressée à la France, qui vient après deux années 2006 et 2007 de décrue. On pouvait s'attendre à ce que la demande diminue alors que, finalement, elle a très fortement augmenté sans lien rationnel avec la demande d'asile mondiale. Il s'agit donc bien d'une pression exercée singulièrement sur la France. De ce fait, les délais de traitement ont été allongés, tant à l'OFPRA qu'à la CNDA, et j'ai indiqué par quels moyens – budgétaires et humains, ainsi que par la professionnalisation de la CNDA – nous comptons améliorer fortement les délais. J'ai bon espoir qu'avec ces moyens supplémentaires que le Parlement est décidé à nous accorder, nous arrivions à résorber l'essentiel des difficultés que vous venez de rappeler.