Ma question s'adresse à la secrétaire d'État chargée des sports.
Si le sport français dans son ensemble se porte bien, ce n'est pas le cas du football qui tarde à se remettre de la tempête qu'il a dû traverser cet été. Plutôt que de faire feu sur l'ambulance, je crois nécessaire de rappeler que le football, au-delà du lien social, représente 1 milliard d'euros de recettes fiscales, et vingt-cinq mille emplois.
C'est pourquoi je me réjouis de voir aujourd'hui toute la filière football remobilisée à la suite des états généraux qui se sont déroulés la semaine dernière. Ce plan de relance va être consolidé par l'organisation des championnats d'Europe en 2016. Pour obtenir ce projet-phare et organiser cette grande compétition, la France a beaucoup combattu, avec la participation du Président de la République, mais il fallait moderniser les stades.
Cette modernisation sera un bol d'air dans la lutte contre le chômage, puisque cela va générer quinze mille emplois, dont cinq mille emplois durables dans l'exploitation de ces enceintes. Dans cette optique, l'État a décidé d'investir 150 millions d'euros. Le CNDS, ainsi que le mouvement sportif, se sont émus que ces crédits puissent être imputés sur son budget. Cela aurait privé le sport amateur de ces sommes. Conscient de cet enjeu majeur, le Gouvernement semble aujourd'hui vouloir éviter une telle ponction, et aurait pour ambition de faire financer cette dotation exceptionnelle par un prélèvement de 0,3 % sur les jeux en dur de la Française des jeux. C'est une excellente nouvelle pour le sport amateur, je remercie Mme la secrétaire d'État de nous confirmer cette décision.