Monsieur le président, ma question s'adresse à Mme la ministre de la santé et des sports.
La France a été retenue pour accueillir les championnats d'Europe de football en 2016 ; on ne peut que s'en féliciter. Après avoir fait acte de candidature, plusieurs villes ont dû, pour des raisons diverses, se retirer. Aujourd'hui, il reste onze villes en course, si vous me permettez l'expression, pour figurer parmi les neuf qui accueilleront la compétition. Pour ces dernières, on le comprend, les enjeux sont importants : certaines devront construire un stade, d'autres auront à rénover l'existant afin de répondre aux critères de l'UEFA. Tout cela représente des coûts.
Mme la secrétaire d'État Rama Yade(« Ah !sur les bancs des groupes SRC et GDR) a obtenu que l'État s'engage à hauteur de 153 millions d'euros ; là encore on ne peut que s'en réjouir. Mais cette participation de l'État sera financée avec les crédits du CNDS, et plus précisément à partir du prélèvement sur la Française des jeux, dont le taux est actuellement de 1,8 %, et non sur les crédits des sports. Bien évidemment, cette solution a provoqué de vives réactions de la part des fédérations sportives qui considèrent, à juste titre, que le CNDS n'est pas fait pour financer de telles opérations. (Approbation sur divers bancs.)