Ma question s'adresse à M. le Premier ministre.
Aujourd'hui même, la France et la Grande-Bretagne font un pas supplémentaire dans le rapprochement de leurs deux armées. Les deux pays privilégient une approche bilatérale par rapport à la construction d'une politique européenne de défense. De nouveaux traités de défense et de sécurité seront ainsi signés à Londres à l'occasion de ce premier sommet militaire franco-britannique.
L'arrivée au pouvoir, outre-Manche, de la coalition rassemblant conservateurs et libéraux-démocrates menée par David Cameron marque le début d'un engagement à long terme pour une coopération renforcée entre les deux pays en matière de défense, avec, probablement, l'avancement du projet de porte-avions commun.
Cette coopération renforcée est aussi l'occasion de faire des économies et de traduire les paroles en actes. Le 19 octobre dernier, David Cameron avait annoncé une réduction du budget de la défense britannique de 8 % en quatre ans. De son côté, la France s'est également engagée dans un important programme d'économies.
Ajoutons que cette coopération est facilitée, aux yeux des Britanniques, par le retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN.
Interdépendance, mutualisation des matériels et des hommes, économies d'échelle, voilà les nouveaux mots que l'on échange désormais entre Londres et Paris.
Monsieur le Premier ministre, pouvez-vous nous exposer les grandes lignes de ce sommet qui s'inscrira dans les grands rendez-vous de la coopération militaire franco-britannique ?