Les deux cas les plus emblématiques sont à l'évidence, les chômeurs et les femmes. Pour les chômeurs, où le taux de prévalence tabagique frôle les 50 %, c'est l'effet crise, et je vais développer des politiques adaptées à ce public, en partenariat avec Pôle emploi. Quant à ce que j'appelle « l'effet femmes », il est dû aux fait que, pour beaucoup d'entre elles, l'accès à la consommation tabagique a consisté, il y a quelques années, à prendre modèle sur le comportement masculin. De plus, pour ce public, il y a un effet stock et un effet flux, c'est-à-dire qu'il n'y a pas plus de jeunes femmes qui commencent à fumer, mais elles viennent s'ajouter à celles qui sont consommatrices depuis déjà de nombreuses années et qui ne veulent pas y renoncer pour deux raisons : elles ont peur de grossir,…