Si, c'est la vérité. Elles disposent bien de quelques outils pour encourager la médecine de groupe, qui répond de plus en plus aux aspirations des médecins et aux besoins des zones concernées. Malheureusement, l'expérience montre qu'ils n'apportent qu'une légère amélioration, qu'un soutien sans résoudre cette crise de démographie médicale, dont nous ne sommes qu'au début et qui va se prolonger, comme vous venez de le reconnaître, madame la ministre, au moins jusqu'en 2025. Dans quelle situation serons-nous dans quinze ans ?
Je suis tout à fait d'accord avec vous, plutôt qu'instaurer un dispositif de régulation bureaucratique, mieux vaut, comme vous l'aviez envisagé, une forme de régulation concertée à travers des conventions entre les caisses régionales d'assurance maladie et les syndicats de médecins. Ils ne sont pas mûrs, dites-vous. Je n'en suis pas si sûr. Les médecins sont de plus en plus nombreux à demander que cette régulation soit organisée. Vous savez comme moi que les pouvoirs publics doivent souvent encourager la concertation et le dialogue entre les partenaires. Il est malheureux de constater qu'ils se défaussent de cette nécessaire intervention.
(L'amendement n° 673 n'est pas adopté.)