On peut tout d'abord se féliciter du projet de loi de finances prévoit pour Ubifrance un budget en augmentation. Mais cette augmentation sera-t-elle suffisante pour combler le retard de la France en matière d'exportation ?
La présence des VIE est un élément positif, comme j'ai pu le constater en Chine au sein de grands groupes industriels et de banques. Ne conviendrait-il pas de leur proposer également des postes au sein de PME ? Comment peut-on expliquer la sous représentation des femmes, seulement 30%, dans ce dispositif ? Enfin l'appellation elle-même ne doit elle pas être revue car les volontaires vivent cette expérience comme un véritable travail et non en qualité de stagiaire de l'État.
Je souhaiterais obtenir des éléments sur les relations entre Ubifrance et les chambres de commerce, les structures régionales comme ERAIL en Rhône-Alpes et les financements d'Oséo ou de la Coface. Je note également l'importance de disposer de gens de qualité dans le domaine des ressources humaines, particulièrement dans les pays émergents afin de disposer de points d'entrée au sein des entreprises.
Je suis également très intéressé par l'initiative « test sur offre » (TSO) qui permet de limiter les échecs à l'exportation et de voir s'il existe ou non des opportunités de s'implanter dans tel ou tel pays. Je voudrais enfin revenir sur la coexistence des structures comme c'est le cas en Rhône-Alpes avec la présence d'ERAIL qui a été créée en 1987 et qui dispose de 29 implantations à l'étranger. De telles structures régionales existent-elles ailleurs et pensez-vous que la cohabitation avec Ubifrance s'apparente à de la complémentarité ou à de la concurrence ? Je pense pour ma part que la dernière hypothèse est la plus probable et je constate d'ailleurs sur le terrain des divergences entre les différentes chambres de commerce sur le réseau à privilégier auprès des entreprises candidates à l'exportation.