Nous débattons en ce moment de la loi de financement de la sécurité sociale, et donc de questions touchant à la santé publique. Or nous savons tous que le tabac et l'alcool tuent. On évalue à environ soixante mille morts par an les victimes du tabac, sans compter la morbidité induite, du fait des complications vasculaires, artérielles ou cardiaques.
On ne peut donc rester sans rien faire. Il faut développer les mesures d'éducation et de prévention. L'INPES joue son rôle avec une efficacité relative, et il reste beaucoup à faire, notamment en direction des jeunes filles, qui fument aujourd'hui bien plus qu'autrefois, ce qui posera des problèmes à l'avenir. Je dis parfois avec humour qu'ainsi la mortalité des femmes rejoindra celle des hommes, mais c'est un fait inquiétant.