Quand elle fait des propositions sur le logement, c'est la même chose. Vous pleurez sur son état, mais vous cassez le logement en baissant encore le budget de 20 % l'année prochaine. Vos arguments ne valent donc pas grand-chose.
En France, le coût du travail est inférieur à ce qui est pratiqué en Europe du nord et même en Allemagne, en Italie et en Espagne. Cette situation résulte du faible niveau des salaires et de leur médiocre revalorisation dans notre pays. C'est la réalité, ne vous en déplaise, et malgré les 35 heures.
Pourtant, le chômage culmine, pas seulement en raison de la crise mais aussi à cause des économies d'échelle faites par les entreprises sur leurs ressources humaines. C'est toujours ce poste qui est visé en priorité en cas de recherches d'économies. C'est bien le drame.
L'argument de la compétitivité n'est pas non plus tenable. En réalité, ces dispositifs d'allégements de cotisations sociales ne sont rien de plus qu'une prime à la médiocrité économique, sociale et environnementale pour nos entreprises et notre pays.