Vous nous parlez, avec des trémolos dans la voix, des jeunes talents, mais eux et les futures jeunes pousses, vous les chargez du fardeau de la dette sociale ! Si on suit votre raisonnement, ces mêmes talents vont peut-être demain être obligés de quitter la France parce que ce fardeau va peser beaucoup plus lourdement sur eux que la taxe légitime que vous pourriez accepter dès aujourd'hui. Il faut donc appeler à la cohérence, mais aussi à la décence.
En effet, dans cette période de crise, une grande majorité de nos compatriotes, plus de 70 %, ont ressenti l'absence d'équité dans votre politique de financement de la protection sociale. Vous-même devez la ressentir, monsieur le ministre. Or aujourd'hui, devant un dispositif aussi symbolique que celui des stock-options, vous n'êtes pas capable de suivre votre majorité et le rapporteur, alors même que l'une par cohérence économique et l'autre par cohérence législative et sociale nous demandent de procéder à un alignement général.
Je conclus en notant que M. Bur a bien souligné, à travers les exemples qu'il a cités, le passage qui est en train d'avoir lieu massivement des stock-options vers la distribution d'actions.